De 170 à 451 mètres
Figeac est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins".
A la rencontre du Quercy, du Rouergue et de l’Auvergne, la deuxième ville du Lot offre au visiteur un patrimoine architectural très riche. Fondée au Moyen-Âge à partir d’une abbaye bénédictine liée à Conques, Figeac fut un centre de pèlerinage régional, rayonnant grâce aux reliques de saint Vivien, évêque de Saintes.
Par rivalité, les moines de Conques voyaient d’un mauvais oeil le succès du sanctuaire de Figeac. En effet, nombreux furent les pèlerins qui y faisaient halte, en particulier aux XIIe et XIIIe siècles. Plusieurs hospices et hôpitaux leur assuraient un accueil spirituel et matériel, notamment l’hôpital Saint-Jacques. Devenu aujourd’hui Centre Hospitalier de Figeac, le monument a conservé son corps central et son aile ouest reconstruits au XVIIIe siècle, ainsi que la chapelle dont le chevet date du XVe siècle.
Du XIIe au XIVe siècle, Figeac fut une ville marchande prospère, commerçant avec de nombreuses villes d’Europe et de la Méditerranée. Elle garde de cette époque un spectaculaire ensemble de maisons médiévales, aux façades sculptées dans une pierre de grès aux reflets dorés, dont le décor témoigne du passage du style roman au gothique dans l’architecture civile.
Ville ouverte sur le monde dès le Moyen-Âge, elle est située au croisement de routes importantes et à la rencontre de terroirs diversifiés tels que les causses du Quercy ou les collines boisées du Ségala. Située dans le rayonnement de Conques, de Rocamadour et de Cahors, Figeac continue d’attirer par son charme urbain particulier, son architecture remarquable et son invitation à l’accueil et à la rencontre.
