Villeneuve-d’Aveyron est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins".
Villeneuve-d’Aveyron, mi-sauveté, mi-bastide royale, se trouve entre Rodez et Cahors, à 410 mètres d’altitude sur le causse de Villeneuve. Ce dernier est l’un des causses aveyronnais les plus riches en patrimoine vernaculaire. Ses pigeonniers, caselles, gariotes et murets de pierre sèche construits aux XIIIe et XIXe siècles lui confèrent une identité particulière.
Au XIe siècle, le seigneur Ozil de Morlhon, en pèlerinage à Jérusalem, fit don à la ville d’immenses propriétés, à condition que fussent créés sur ses terres un monastère et une église. Cette dernière devait être construite selon le plan du Saint-Sépulcre de Jérusalem, avec quatre colonnes supportant un baldaquin.
Au XIIIe siècle, Villeneuve devenue capitale fort peuplée du causse dut agrandir son église romane : l’absidiole est fut remplacée par un vaisseau de style gothique languedocien, donnant à l’église, désormais appelée Saint-Pierre et Saint-Paul, son plan actuel en croix latine. Dans l’absidiole nord, les peintures murales du XIVe siècle présentent une riche iconographie comprenant notamment une illustration exceptionnelle de la célèbre légende du pendu-dépendu.
Raymond VII, comte de Toulouse, ajouta à la sauveté, aux rues étroites et tortueuses, une bastide aux accès perpendiculaires à la rue axiale et à la place du marché.
Sur le causse, à la limite est de la commune, on peut observer un creusement du terrain. La légende raconte qu’il s’agirait d’une poignée de terre ramassée puis échappée de la chemise trouée du géant rabelaisien Gargantua. En sautant de causse en causse, il observa un jour les moulins en s’arrêtant au bord de la source de la Diège. Il ramassa une poignée de cette terre fertile avant de repartir mais ses vêtements étant déchirés, à peine eut-il fait deux pas (de géant), que la terre fut versée par un trou de sa chemise et se répandit en un petit tas sur le sol. Les scientifiques quant à eux évoquent plus prosaïquement un effondrement du terrain karstique.
A voir
Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul (XIe siècle)
Eglise préromane de Toulongergues (IXe siècle)
Tour Soubirane (XIIIe siècle)
Tour Cardalhac (XIVe siècle)
Pigeonnier de Rigou
Vestiges de la Maladrerie (XIIe siècle)
Croix de Sauveté (XIe siècle)
Dolmen dit le « Tombeau du Géant »
Maisons des XIII-XIV-XVe siècles, notamment celle du Maselier, place des Conques, qui abrite aujourd’hui le musée des Arts Populaires Aline Brisebois.
A deguster
Fromages de brebis
Charcuterie
Veau de l’Aveyron
Canard gras
Rendez-vous
Féérie médiévale, grande fête médiévale le 3e week-end de juillet
Journées jacquaires, mi-août
Festival en Bastides, en août
Assises de Toulongergues, en octobre
Fête votive, 2ème dimanche de septembre
Pèlerinage à Notre-Dame des Grâces, en octobre
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