De 135 à 291 mètres
Au cœur du Quercy Blanc, Montcuq offre aux marcheurs ses allées ombragées et ses ruelles étroites du bourg médiéval, où ils pourront admirer les façades des maisons à arcades ou à colombages. La ville abrite une tour médiévale, qui était autrefois le donjon d’un système de défense dont il ne reste plus que quelques débris de remparts. Ici, comme à Lauzerte, la blancheur de la pierre reflète la lumière et donne son caractère original à ce terroir.
Montcuq faisait partie du vicomté de Toulouse. Elle était l’une des places fortes que Raymond VII, vicomte de Toulouse, s’était engagé à démanteler, d’après le traité de Meaux (1229) passé entre lui et le roi de France. Les remparts de la ville furent alors détruits, et la tour privée de ses mâchicoulis, de ses créneaux, des marches de son escalier et de deux planchers intermédiaires.
L’intérieur de la tour-donjon de Montcuq a été restauré en 2009 sous le contrôle des Bâtiments de France. La voûte en berceau effondrée au-dessus du premier niveau a été rebâtie et des planchers en chêne ont été posés aux troisième et quatrième niveaux. Une exposition permanente historique, installée aux troisième et quatrième niveaux de l’édifice, relate aujourd’hui l’histoire de la tour.
Montcuq est un bourg rural de 1839 âmes. Son église parroissiale dédiée à Saint-Hilaire date de la fin du XIIIème siècle. Bâtie en pierre calcaire et nichée au coeur du noyau urbain médiéval, elle a été remaniée au XVIIIeme siècle. L’office de tourisme propose un circuit de visite sous forme de dépliant afin d’apprécier les traces médiévales de cette cité dont le nom fut popularisé par une célèbre émission télévisée .Son marché du dimanche est l’un des plus beaux de France.
Consulter le dépliant de la ville ici.
