L’Ensemble cathédrale Le cloître, le baptistère Saint-Jean et le logis des clergeons : 3 rue du Cloître, visites libres ou commentées www.cathedrale-puy-en-velay.fr
Le Centre d’évocation de la démarche pèlerine
sur le chemin de St-Jacques « Camino » ouvert d’avril à octobre, 2, rue de la Manécanterie www.lecamino.org
Lieu de pèlerinage par lui-même, Le Puy ne se présente pas spécialement comme une étape vers Saint-Jacques. Pourtant le sanctuaire est indiqué par le Codex Calixtinus comme le départ d’une des quatre grandes voies jacquaires, la Via Podiensis, ce qui est dû d’abord à son importance propre.
Un évêque du Puy, Gotescalc, fut au Xe siècle le premier pèlerin du royaume de France connu pour s’être rendu à Compostelle et avoir rapporté des éléments espagnols de dévotion à la Vierge. Dès la fin de ce siècle, Notre-Dame de l’Annonciation du Puy attire des foules pèlerines autour d’une statue de bois de la Vierge Marie, dite Vierge Noire, dont l’original a été détruit en 1793. A partir du XVe siècle un jubilé fait culminer la fréquentation.
Chef-lieu du diocèse du Puy (Anicium) depuis le VIe siècle au moins, l’édifice occupe un site de terrasse occupé auparavant par un temple païen dont il reste des remplois. Les principales périodes de construction sont les années 1100 et le début du XIIIe siècle : l’édifice est roman pour l’essentiel. Des restaurations considérables sont intervenues au XIXe siècle : reprise à l’identique de la façade ouest et transformation du chevet.
Comme d’autres églises romanes de cette zone volcanique, la cathédrale est célèbre pour la polychromie de son appareil ; elle a conservé son décor sculpté et une partie importante de son décor peint médiéval. On peut voir dans la sacristie et au Musée d’Art religieux ce qui subsiste de son trésor de reliques constitué à la fin du XIIIe siècle autour du thème de l’Incarnation du Christ.
Ailleurs sur "Les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France"