Au bas de la côte du Barry (mot occitan désignant le faubourg), un vieux pont enjambe le Dourdou. Certains l’appellent le « Pont romain », mais c’est une mauvaise traduction de l’occitan pont romiu (pont des pèlerins).
Cet ouvrage d’un peu plus de 40 m de long présente cinq arches en plein cintre inégales par leur diamètre et leur hauteur. La quatrième, en partant de la rive gauche, est la plus grande et un léger dos d’âne marque son extrados. Les piles, les voûtes et les tympans du côté amont sont bâtis en pierres de taille, de grès, bien appareillées. Côté aval, on a utilisé, par économie, au dessus des arches, le schiste local irrégulier. Les avant-becs sont en amande. Ils ne remontent pas jusqu’en haut du parapet. Il n’y a pas d’arrière-bec.
La datation du pont varie, selon les écrits, entre le XIVe et le XVIIe siècle.
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