• Espalion et son Pont vieux ©AFCC
    Espalion et son Pont vieux ©AFCC
  • Vue sur Espalion ©JJ Gelbart
    Vue sur Espalion ©JJ Gelbart
  • Espalion ©AFCC
    Espalion ©AFCC
  • Panneau chemin de Compostelle - Espalion ©AFCC JJGelbart
    Panneau chemin de Compostelle - Espalion ©AFCC JJGelbart
Itinéraire(s) concerné(s)
Évènements culturels

Autour du pont, il est conseillé d’aller visiter :

  • L’église de Perse (XI-XIIème siècles),
  • La chapelle baroque des pénitents, joyau de l’art baroque (début XVIIIème siècle), 29, rue du Plo
  • Les trois musées consacrés aux arts et traditions, aux moeurs et coutumes du pays Rouergat ainsi qu’au scaphandre et à son inventeur. Le chateau de Calmont et le Vieux-Palais

Informations pratiques sur www.tourisme-espalion.fr

Le site dédié aux patrimoines du chemin en Aveyron :
www.st-jacques-aveyron.com

Lieu
12500 Espalion
Accès
Les pèlerins et voyageurs descendant des Monts d’Aubrac, en cheminant sur la voie romaine de Lyon à Toulouse, devaient traverser le Lot pour ensuite bifurquer vers Conques. Ce franchissement de rivière fut sans doute une difficulté durant l’antiquité, car il n’a pas été trouvé sur la voie de trace d’un pont à proximité de Saint-Côme-d’Olt, ce qui laisse penser que la traversée se faisait à gué.

Ainsi dès le haut Moyen Âge, à quelques kilomètres en aval, la rivière présentant un fond rocheux, condition favorable à une implantation pérenne pour un pont, un ouvrage de franchissement fut lancé sur le Lot, avec le développement d’une bourgade attenante : Espalion.

La première mention du pont apparaît en 1060, dans le cartulaire de Conques. On ne connaît pas l’aspect du pont à cette époque, toutefois, les textes nous apprennent qu’il existait, comme sur beaucoup de ponts médiévaux, une vingtaine de boutiques érigées sur la traversée du pont, qui présentait un trafic important. Cette importance économique et stratégique nécessita la fortification du pont vers 1367 pour faire face aux compagnies anglaises, qui avait déjà pillé la ville en 1346, avec notamment la construction de deux tours aux extrémités du pont, et une tour de guet au milieu de ce dernier.

L’ouvrage actuel, réalisé en grès rose, présente quatre arches disposées de façon dissymétriques, dont trois en plein cintre, avec des archivoltes à triple rouleau. La quatrième, en arc brisé, correspond à une reconstruction au XVIIIe siècle.

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