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Gouvernance

Une inscription sur la Liste du patrimoine mondial engage l’Etat, les propriétaires et les gestionnaires pour protéger le bien et pour garantir un état de conservation satisfaisant.

Elle pose un enjeu de gouvernance qui implique l’ensemble des acteurs.

La vocation principale de la gouvernance est de garantir la sauvegarde de la Valeur Universelle Exceptionnelle du bien "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France".

Son objectif est de coordonner l’élaboration et la mise en oeuvre du plan de gestion global du bien.

 

un Préfet coordonnateur

Par arrêté, le préfet de la région Occitanie, préfet de Haute-Garonne, a été désigné pour coordonner l’action des préfets des régions de Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre, Grand-Est, Ile-de-France, Occitanie, Hauts-de-France, Normandie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Document en téléchargement :
Arrêté désignant le préfet coordonateur

 

Sa mission est de mettre en oeuvre le plan de gestion du bien « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France » et de sa zone tampon, et de coordonner le rapport périodique.

 

Il est assisté dans cette mission par l’Agence des chemins de Compostelle.

 La gouvernance interrégionale, territoriale ou locale 

Sous l’autorité du Préfet coordonnateur, une gouvernance du bien culturel en série n°868 a été inaugurée le 19 janvier 2015 à Toulouse par la première réunion du comité interrégional du bien. Ce comité réunit les services de l’Etat, les propriétaires et les acteurs territoriaux du développement ainsi que les acteurs de l’itinérance, du tourisme culturel, de la médiation du patrimoine et de l’action culturelle, des associations et des affectataires.

 
De nombreuses commissions locales de suivi ont déjà succédé à ce comité interrégional. Elles sont constituées par les propriétaires, les acteurs du tourisme et de la valorisation du patrimoine, les affectataires des lieux de culte et les acteurs de l’itinérance.
Leur rôle est de mobiliser toutes les compétences pour  :
  • Définir, élaborer et mettre en oeuvre les plans de gestion locaux des 78 composantes.

  • Assurer la gestion et l’animation quotidienne du bien au plus près du territoire.
Les premières actions consistent à étudier et à se prononcer sur la proposition de périmètre de chaque composante et de sa zone tampon.
Présidées par un représentant de l’Etat, ces commissions ont vocation à devenir les instances d’une gouvernance de projet porté par les collectivités propriétaires et animatrices des territoires. Elles sont en cours d’installation.

 

 L’Agence des chemins de Compostelle intervient en appui pour l’animation de ces commissions et pour dégager une valorisation commune à l’ensemble du bien. Elle apporte informations, expertise, contacts…

Document en téléchargement :
Guide méthodologique de la gouvernance
 

Le protocole d’accord pour l’animation et la gestion du bien du patrimoine mondial "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France" 

Le 5 novembre 2015, l’Etat, représenté par le Préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du bien culturel en série « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France » et l’Agence des chemins de Compostelle ont signé un protocole d’accord pour l’animation culturelle et la gestion de ce site inscrit en 1998 sur la Liste du patrimoine mondial.

 

Pascal MAILHOS, Préfet de la région Occitanie, préfet coordonateur du bien 868 et Marc CARBALLIDO, Président de l'ACIR Compostelle (2015)

Que signifie ce protocole d’accord ?

En janvier 2015,  le premier comité interrégional du bien culturel en série "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France" a été installé à Toulouse. Il a défini un schéma d’orientation stratégique et fixé le cadre de gouvernance globale de ce bien constitué par 71 édifices et 7 sections de sentier dans 95 communes, 32 départements et 10 régions.

Aujourd'hui, grâce au protocole d'accord, l’État et l'Agence des chemins de Compostelle s’engagent à répondre aux enjeux principaux dégagés lors du premier comité interrégional du bien et du rapport périodique dressé en 2013.

 

Quels défis devront être relevés au terme de cette Convention Etat / Agence des chemins de Compostelle ?

Il s’agit de gérer les 78 composantes conformément aux orientations de la Convention du patrimoine mondial et au bénéfice de l'ensemble des itinéraires et des haltes :

  • en organisant une communauté d’intérêt et de projets entre une foule d’acteurs ;
  • en mettant en perspective chaque territoire dans son appartenance à un réseau plus vaste d’itinéraires ;
  • en favorisant un développement local durable par l’itinérance douce et le tourisme culturel respectueux de l'esprit des lieux.

 

Les enjeux identifiés sont les suivants :

  • Organiser une gouvernance locale autour de chaque composante en mettant en œuvre des dispositifs de gouvernance, de gestion, d’animation et de suivi du bien ;
  • Fédérer les acteurs locaux au plus près des enjeux de territoire pour gérer et animer chaque composante ;
  • Fédérer le réseau de l’ensemble des propriétaires / gestionnaires et acteurs de la valorisation du bien  afin de renforcer la cohésion et la coopération par la mise en place d’outils de travail communs ;
  • Mobiliser les acteurs et les habitants pour la préservation du patrimoine et des sentiers ;
  • Animer le réseau au bénéfice de la valorisation et du rayonnement de l’ensemble du bien.

 

 Quels axes de travail seront développés ?

  • Structurer et animer le réseau du bien afin de permettre une gestion partagée ;
  • Organiser les solidarités indispensables au maintien de l’inscription du bien ;
  • Créer des outils communs pour développer en priorité l’itinérance douce et un tourisme culturel ;
  • Donner une visibilité au bien à travers le développement d’outils de communication et d’espaces d’interprétation ;
  • Définir et faire partager le projet scientifique et culturel du bien ;
  • Approfondir la connaissance scientifique du bien, favoriser la recherche et la communication autour des valeurs culturelles et humanistes du bien ;
  • Faire émerger des coopérations et un projet collectif sur les plans culturel, scientifique et économique ;
  • Encourager l'interprétation et la médiation pour rendre le bien accessible à tous les publics ;
  • Développer le rayonnement du bien à l’international.

 

L'Etat et l'Agence des chemins de Compostelle sur la pile du pont de l'Hôtel-Dieu-Saint-Jacques

Documents en téléchargement :
Dossier de presse
Protocole d’accord
Avenant au protocole d'accord

 

Le réseau d’animation

A cause de l’amplitude et de la complexité du bien, une mise en réseau des acteurs est le seul moyen d’impulser de la coopération et d’organiser une gestion reposant sur la solidarité.

Le réseau incarne ainsi un besoin d’agir ensemble et il cherche à exprimer cette communauté d’intérêts.

 

L’Agence des chemins de Compostelle, en raison de son caractère parapublic et de son implication dès l'origine dans la reconnaissance du bien, s’est naturellement positionnée pour former le réseau du bien et pour l’animer.

 

Elle est confirmée par l’Etat dans cette fonction de tête de réseau, et reconnue dans ce rôle par l’Association des Biens français du Patrimoine Mondial.

 

Ses adhérents ont validé cette orientation lors de plusieurs assemblées générales.

 

  La vitalité du réseau dépend de l’état d’esprit collaboratif de chacun des membres, de leurs apports à l’intérêt collectif, que l’on peut formuler en ces termes :
  • Echange
  • Partage
  • Concertation
  • Dialogue
  • Rencontre
  • Lien
  • Sentiment d’appartenance matérialisé par des activités communes, des relations interpersonnelles
  • Désir de faire ensemble pour viser l’excellence