Revisitant une réflexion menée il y a dix ans, l'auteur constate que le statut de la marche a énormément changé en une trentaine d'années. Aller à pied, livré à son seul corps et à sa volonté, est un anachronisme en un temps de vitesse, de fulgurance, d'efficacité, de rendement, d'utilitarisme. Marcher ainsi de nos jours - et surtout de nos jours, disait Jacques Lacarrière, "ce n'est pas revenir aux temps néolithiques, mais bien plutôt être prophète".