Vous êtes ici

S'héberger

Le type, la quantité, la qualité et le tarif des hébergements varient selon l'itinéraire choisi. Les chemins les plus fréquentés disposent de gîtes d'étape (albergues), spécifiques aux cheminants.

En Espagne, le Camino Francés ne manque pas d’albergues tant le chemin est fréquenté. D'autres chemins moins équipés sont toutefois praticables mais offriront moins de possibilités de haltes et/ou nécessiteront un budget plus conséquent.

La plupart des gîtes/albergues sont réservés en priorité aux pèlerins qui marchent au long cours en portant leurs affaires sur le dos. Ceux qui font porter leurs bagages ou qui sont accompagnés d'un véhicule s’orienteront de préférence vers les hôtels.

 


Depuis 2019, l'Agence des chemins de Compostelle, en étroite collaboration avec les Départements de l'Aveyron, de la Gironde, de l'Hérault, du Lot et des Hautes-Pyrénées, travaille à la mise en place d'un réseau national des hébergeurs, gage de qualité de l'accueil sur les chemins de Compostelle en France.

Pour en savoir plus, cliquez ici

 

 

Les types d'hébergements

En France et en Espagne, il existe différents types d’hébergements disponibles :

  • Gîtes d'étape (refugios ou albergues)
    Généralement en dortoirs plus ou moins grands, ils disposent d'un service minimum (lits, matelas, sanitaires, douches, coin cuisine). Les draps et les ustensiles sont rarement fournis (notamment en Espagne). Réservation fortement conseillée en France, impossible en Espagne (règle du «premier arrivé, premier servi»).

 

  • Chambre d'hôtes (casas rurales)
    Lieux d'accueil plutôt confortables ne disposant pas toujours d'un coin cuisine. Certaines proposent la demi-pension (repas du soir, nuit, petit-déjeuner). Réservation fortement conseillée en France, possible en Espagne.

 

  • Hôtels
    Une des possibilités pour ceux qui font porter leur sac, ou qui sont accompagnés d'un véhicule. C'est aussi une bonne alternative en cas de gîtes complets, ou pour les plus fatigués, l'occasion de faire une halte moins bruyante que dans un grand dortoir.

 

  • Bivouac (campement de nuit) et camping
    L'équipement nécessaire pour le camping impose un poids supplémentaire important à transporter et des opérations quotidiennes de montage-démontage. Il n'existe pas de camping à chaque halte. En Espagne, ils sont peu nombreux au long du Camino Francés et coûtent souvent plus cher qu'un gîte. Le camping sauvage et le bivouac sont généralement interdits en Espagne. En France, seul le bivouac est toléré. Si vous vous trouvez sur un terrain privé, veillez à discuter avec le propriétaire avant de vous établir. 

 

  • Les accueils spirituels
    Certains monastères ont une hôtellerie ouverte à l’accueil des marcheurs. Certains presbytères proposent le gîte et le couvert mais ce n’est pas leur rôle car les prêtres, peu nombreux, sont avant tout au service des communautés paroissiales. 

 

Les « donativos »

Selon une tradition d’hospitalité propre à l’esprit des pèlerinages, des familles d’accueil peuvent vous offrir le gîte et le couvert. Cet accueil appelé « donativo » est gratuit ou se fait en échange d’une participation financière libre.
Il doit se pratiquer par les maîtres de maison, chez eux, et à la table familiale. Les marcheurs qui en bénéficient doivent être reconnaissants de ce qui leur est offert, sans exiger davantage. L’honnêteté commande de participer aux frais.

Cet accueil constitue un hébergement d’appoint occasionnel, qui n'est pas censé être régulier ni lucratif. Toutefois, depuis quelques temps, certains accueils « donativo » ne respectent plus ces règles et imposent un prix aux marcheurs. Cette pratique est assimilée à de la concurrence déloyale : l’accueillant devrait en effet déclarer son activité en mairie et payer des impôts correspondant à son chiffre d’affaires, au même titre que n’importe quel autre hébergeur professionnel. 

 

La réservation

En France, il est fortement conseillé de réserver l'hébergement plusieurs jours à l'avance surtout au plus fort de la saison (mai à septembre).

En Espagne, les réservations sont impossibles dans les albergues réservés aux pèlerins, où s'applique la règle du «premier arrivé, premier servi».