Si Toulouse a pratiqué tous les arts, aux XIe et XIIe siècles elle a manifesté un amour immodéré pour la sculpture. In situ, à Saint-Sernin ou à Saint-Étienne, elle se trouve aussi – et surtout – au musée des Augustins dont elle constitue indéniablement l’un des points forts. Que peuvent bien nous raconter, neuf siècles après leur création, ces sculptures qui furent faites pour un autre temps, une autre façon de penser le monde, un tout autre rapport à la société et au divin ?