Gustave Roud plaide ici pour une expérience de la marche en apparence plus modeste mais combien plus profonde. Le poète fut, en effet, un grand arpenteur des collines du pays vaudois, marcheur nocturne souvent, rendant visite à un ami ou errant sans prétexte ni but. Nombre de ses textes et poèmes sont sans doute nés de ces divagations.

Pour la première fois, Martin de La Soudière, " ethnologue du dehors " et du temps qu'il fait, se livre à l'introspection. Essai autobiographique sur le paysage, cet ouvrage est un retour aux origines, une entrée sur le terrain pour l'ethnologue féru de géographie... Ce paysage intime a pour cadre la montagne, celle des Pyrénées. Sur le mode du récit, Martin de La Soudière dialogue avec ses pères et ses carnets de travail.

La notion de patrimoine ? Elle est apparue en France récemment, au terme d'une longue histoire du domaine, des biens et de la sensibilité. Cette évolution est ici examinée à travers le fait religieux, monarchique, familial, national, administratif et scientifique. Tout cela fait de ce texte un écrit de référence pour la définition de la notion de patrimoine, tant dans le monde universitaire que professionnel.

Ce numéro hors-série du Pèlerin magazine (mars 2019) nous fait découvrir la marche en s’intéressant autant aux voies de l’intériorité qu’à celles de la découverte du monde, au rythme de l’homme, comme un guide qui déjà conduit le lecteur vers le chemin. Quatre grandes parties relatent en profondeur les bénéfices de la marche qui rencontre aujourd'hui un succès toujours croissant...

En vente sur : https://librairie-bayard.com/pelerin-marche.html

Des chemins de Saint-Jacques au pied de l'Everest, des montagnes des Appalaches au désert du Tchad, des îles du Cap-Vert aux terres islandaises, cet ouvrage aborde la seule façon de découvrir les dernières beautés inaccessibles de notre planète : la marche. Une activité qui tient à la fois du sport, de la contemplation et de la méditation, la marche, ou randonnée, se pratique sous tous les formats. De 1 heure à plusieurs semaines, découvrez 90 évasions pédestres à travers les plus beaux espaces naturels sur terre. 

Ces carnets de route vers Compostelle retracent l’évolution spirituelle que seule la marche sait provoquer dans le cœur des hommes. Fait de matière et d’esprit, de descentes et d’ascensions, d’avers et de revers, le Chemin révèle la vie comme une traversée.

Marcher pour souffler, pour se délester d’un trop plein de stress et de soucis… L’auteure, naturopathe, psychothérapeute et grande marcheuse, nous fait partager son expérience et nous explique en quoi la marche peut être bénéfique, voire salvatrice pour certains. En plus, un carnet pratique permet de trouver les marches qui nous conviennent le mieux, où, avec qui, comment s’équiper. 
Marcher, réfléchir, méditer, profiter du silence, partager son chemin, échanger… À vous de faire le premier pas !

De juin à octobre, randonner dans les Alpes du Sud signifie marcher en altitude en compagnie des moutons, aujourd’hui encore plus de trois cent mille bêtes se retrouvent chaque année dans les alpages d’estive. Ce moutonnement des troupeaux accompagne le marcheur comme une respiration vivante de la montagne.

"Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre."

L'auteur de "Retour à Conques" et de tant d'autres récits de pérégrination sur les chemins de pèlerinage nous conte un singulier voyage. Glissé dans la peau de l'architecte adjoint des Monuments Historiques, il se souvient du voyage de l'infatigable Prosper Mérimée, romancier et premier inspecteur général des Monuments Historiques auquel on doit le sauvetage de tant de chefs d'oeuvre de l'art et de l'architecture. Le voici en 1835, découvrant Conques pour la première fois et débordant d'énergie pour sauver l'abbatiale.