Les cahiers, préparés dans les "colloques de Fanjeaux" (Aude) et publiés annuellement, sont consacrés à l'Histoire religieuse du Languedoc au Moyen-Age, époque de la plus brillante civilisation méridionale et de sa contribution la plus originale à l'histoire religieuse générale. 
Parmi les intervenants de ce colloque consacré au pèlerinage : 
Marie-Humbert VICAIRE : Les trois itinérances du pèlerinage aux XIIIème et XIVème siècles

Les reliques et les manipulations qui entourèrent les corps saints s’affirment aujourd’hui comme un objet historique fécond. L’histoire du culte d’un saint ne peut ignorer le devenir de son corps, l’éventuelle dispersion de celui-ci et tous les rites dont il fut entouré. De plus, la recherche ne cesse d’étendre la notion de « relique » à des supports de mémoire variés.

C’est le produit d’une thèse d’histoire sur le culte de saint Jacques et de ses pèlerins au Moyen-Age qui forme la matière de ce livre. Nombreuses sont les thèses qui étudient les facettes du pèlerinage, des pèlerins et de leur environnement culturel, artistique ou spirituel. Plus rares sont celles publiées et qui réinterrogent les idées reçues ou admises depuis le XIXème siècle. L’étude distingue le culte à saint Jacques, répandu, palpable à travers confréries, églises et chapelles dédiées, du pèlerinage, l’aller à Compostelle qui n’aurait pas connu les foules que l’on envisageait.

Prix Raoul Duseigneur 1938.
Traduction d’une partie du codex calixtinus, texte latin du XIIème siècle réparti en 5 livres. Ce livre V a été traduit en 1938 et publié sous le titre sensationnel « Guide du pèlerin ». Ce texte est la matrice de nos itinéraires contemporains. Jeanne Vieillard appartient à la génération des historiens pionniers qui ont réinventé le pèlerinage à Saint-Jacques dans l’après guerre grâce aux expositions et publications. 
5ème édition, 4ème tirage - 158 pages

Il y a, dans tout pèlerinage, une part de mystère. Quel est cet appel impérieux qui pousse les pèlerins à quitter leur quotidien confortable pour se lancer vers l'inconnu ? Et quelle est la particularité de ces hauts lieux qui les aimantent ? Des écrivains ont tenté de les décrire : les sanctuaires seraient des oasis de l'âme, des lieux où souffle l'Esprit, un coin de Ciel sur la Terre. Et s'ils étaient, justement, le paradis perdu et retrouvé ?

Actes du colloque tenu à Saint-Jacques de Compostelle.

Originaire de Salmiech, près de Rodez où il naquit vers 1262, Bérenger de Landorre fit une brillante carrière dans l'Ordre des Prêcheurs dont il devint le Maître Général, tout en servant comme légat du pape en France. Nommé archevêque de Saint-Jacques de Compostelle par le pape Jean XXII en 1317, il dut renoncer à sa charge mais resta, dans l'âme, un dominicain soucieux de l'étude et de l'éducation.

Un livre-hommage retraçant la longue vie d'humaniste d'Henry Branthomme. «Homme avant d'être ecclésiastique», comme il aimait à se définir lui-même, il était un infatigable voyageur. Ses nombreuses vies - prisonnier de guerre, voyageur en Extrême-Orient, défenseur du dialogue interreligieux, cinéaste, historien des pèlerinages, pèlerin pionnier du chemin de Saint-Jacques dans les années 1950 - ont ciselé sa mission d’intercesseur  entre le monde spirituel et le monde temporel.

Ce catalogue d’exposition a été publié à l’occasion des 900 ans de la dédicace du premier sanctuaire érigé à Saint-Antoine (Isère) pour abriter les reliques d'Antoine le Grand. Une belle exposition permettait alors de découvrir, à l’aide de textes vivants et clairs accompagnés d’une superbe iconographie, le voyage, la dévotion et les itinéraires des reliques au Moyen Âge.