Espalion s’est développée sur les rives du Lot. Ses monuments furent édifiés à différentes époques, pour la plupart en grès rouge du pays. Un parchemin de l'abbaye de Conques atteste de l’existence du Pont Vieux dès 1060. L’édifice, qui a subit de nombreux remaniements, possédait autrefois trois tours, des boutiques et un pont levis. Le seigneur de Calmont y prélevait un droit de péage dont le bénéfice devait être affecté à l'entretien du pont. Il demeure aujourd'hui le lieu de passage des troupeaux transhumant vers l'Aubrac autour du 25 mai.
Saint-Côme-d'Oltest labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins".
Saint-Chély d’Aubrac est située au nord-est de l’Aveyron, à la frontière des départements du Cantal et de la Lozère. Au XIIe siècle, pour traverser les landes quasi désertes du plateau de l’Aubrac, il fallait affronter le froid et la neige, mais aussi les coquillards et les bandits qui guettaient parfois les voyageurs et les pèlerins.
L’abbaye bénédictine de Saint-Pé-de-Générès (ancien nom de Saint-Pé-de-Bigorre) fut fondée au XIe siècle par le duc Sanche de Gascogne, qui souhaitait rendre grâce d’une guérison miraculeuse. Cette abbaye, dédiée à saint Pierre (saint Pé), dépendait de Cluny et prospéra rapidement, vraisemblablement en raison de son important rôle de halte sur les routes de pèlerinage.
Située sur la voie des Piémonts, au cœur d’un territoire agricole et forestier, Montréal d’Aude empiète sur le massif boisé de la Malepère et sur la plaine du Lauragais. Le village est limité au nord par l’ancienne voie romaine d’Aquitaine, actuellement route de Bram.
Dans l’antiquité, Cessero était mentionné sur des itinéraires comme ayant un rôle de mansion, c’est à dire de gîte d’étape sur l’importante Via Domitia.
Mais la ville actuelle doit son nom à Tibérius, fils d’Hélée, gouverneur romain d’Agde. Né en 293, il se convertit à l’âge de 10 ans à la nouvelle religion chrétienne sous l’influence de son précepteur Modeste. Persécuté, il est mis à mort sous Dioclétien dans un petit bois au bord de l’Hérault, avant d’être inhumé sur les lieux mêmes.
La Salvetat-sur-Agout est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins".
Implantée à la transition de la plaine de l’Hérault et des montagnes du Tarn et de l’Aveyron, Saint-Gervais-sur-Mare est de longue date un point de passage des grands chemins et des routes touristiques. Aux XIXe et XXe siècles, son économie était basée sur les mines de charbon et sur le châtaignier (bois et fruit). Aujourd’hui, Saint-Gervais vit grâce à son offre de services et au tourisme, notamment par la proximité des thermes de Lamalou et Avène.
Ancienne place forte du Gévaudan, la ville s’est développée sous l’autorité des évêques de Mende et des seigneurs de Mercoeur. Ces derniers construisirent un château médiéval au début du XIIe siècle, à l’emplacement de l’actuelle rue du Four. La tour était le donjon de la forteresse qui constituait le système central de défense de la ville.